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Urban Decay

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Urban Decay
logo de Urban Decay

Création 1996
Fondateurs Sandy Lerner
Forme juridique CompagnieVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social RoubaixVoir et modifier les données sur Wikidata
Direction Tim Warner
Actionnaires Kevin (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité Objet de toilette (en) et industrie cosmétique (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Produits CosmétiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Société mère L'Oréal
Sociétés sœurs Lancôme
Helena Rubinstein
Site web www.urbandecay.comVoir et modifier les données sur Wikidata

Chiffre d'affaires 130 millions de $ (2012)[1]

Urban Decay Cosmetics LLC[2], nommée communément Urban Decay (signifiant « déclin urbain »), est une entreprise américaine de maquillage fondée en 1996 et appartenant depuis 2012 au groupe L'Oréal.

Magasin Urban Decay à l'aéroport international de Mexico.

L'entreprise est fondée en 1996 par Sandy Lerner[3], ainsi que David Soward, Wende Zomnir[4] et Patricia Holmes. Les produits de la marque, essentiellement du maquillage, sont principalement vendus dans les magasins de distribution sélective Ulta (en), Sephora et récemment Macy's. La société est basée à Newport Beach en Californie et dispose d'un centre de distribution à Hialeah en Floride.

L'entreprise est fondée à une époque où les tonalités dominantes du marché du maquillages sont les roses, les rouges et les beiges. Afin de se démarquer, la société lance une ligne de douze vernis à ongles et de dix rouges à lèvres dont les couleurs sont inspirées du paysage urbain : Roach ("goudron" en français), Smog ("brouillard"), Rust ("rouille"), Oil Slick ("marée noire"), Acid Rain ("pluie acide"). Ainsi, la marque commence son activité commerciale avec des rouges à lèvres et des vernis à ongles, et un slogan publicitaire iconoclaste : « Le rose te fait-il vomir ? »[3],[5].

La marque est acquise par LVMH[6] en . Elle est revendue en 2003, avec l'autre marque de maquillage de LVMH Hard Candy (en)[7],[8] au groupe Falic Fashion Group. En 2009, elle est acquise par les partenaires Castanea[9], une société de capital-investissement.

Le , c'est finalement le groupe français L'Oréal qui en fait l'acquisition[10]. « Urban Decay complètera parfaitement le portefeuille de marques emblématiques de L'Oréal Luxe » précise l'entreprise.

Le produit phare de la marque est la base pour paupières, à appliquer avant de se maquiller, intitulé Eyeshadow Primer Potion, ainsi que les palettes multicolores de fards à paupières[4]. Mais aussi connue pour ses palettes neutres intitulées Naked la première palette dans les couleurs chaudes, la seconde dans des couleurs froides et la troisième dans des couleurs rosées. Elles sont aussi déclinées en « Naked Basics », deux palettes plus petites, avec une majorité de fards mats[11].

La marque est aussi connue pour ses produits inspirés de films, comme une palette en 2011 lors de la sortie de Pirates des Caraïbes : La Fontaine de jouvence, deux palettes en pour la sortie du Monde fantastique d'Oz[12] et une palette sortie en pour les vingt ans de Pulp Fiction[13].

Tests sur les animaux

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En 2009, Urban Decay est approuvée par la PETA et la Coalition for Consumer Information on Cosmetics et est primée lors de la cinquième édition des récompenses des meilleures lignes de cosmétiques cruelty-free. Le , la PETA retire Urban Decay de sa liste des entreprises cruelty-free à cause des ventes de la marque en Chine, un pays réputé pour ses tests sur les animaux. Urban Decay annonce, un mois plus tard, retirer ses produits à la vente en Chine.

Dans sa démarche totalement cruelty-free, Urban Decay fabrique des pinceaux à maquillage en fibres synthétiques à 100 %, soit une alternatives aux traditionnels pinceaux conçus à partir de poils animaux.

Références

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  1. AFP, « L'Oréal va racheter la marque de maquillage américaine Urban Decay », sur france24.com, (consulté le )
  2. (en) « Company Overview of Urban Decay Cosmetics, LLC », sur businessweek.com (consulté le )
  3. a et b (en) Dana Wechsler Linden, « Does pink make you puke? », forbes.com, (consulté le )
  4. a et b Reuters, « L'Oréal dope son maquillage avec l'américain Urban Decay », Industrie, sur lesechos.fr, Groupe Les Échos, (consulté le )
  5. Camille Demarez, « Urban Decay : la saga de la marque », sur plurielles.fr, TF1, (consulté le )
  6. « LVMH acquiert Urban Decay », sur boursier.com, (consulté le )
  7. « LVMH revend les cosmétiques Hard Candy et Urban Decay », sur lesechos.fr, Les Échos, (consulté le )
  8. (en) Suzy Menkes, « LVMH Is Planning Sale of Lacroix Designer Line », sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le )
  9. (en) Reuters, « Castanea Partners Announces Investment in Urban Decay », sur reuters.com, (consulté le )
  10. L'Oréal s'offre l'américain Urban Decay, Boursier.com, 26 novembre 2012.
  11. Dounia Malki, « Urban Decay lance la Naked Basics 2 ! », actu beauté, sur cosmopolitan.fr, Cosmopolitan,
  12. (en) Taylor Barringer, « An Exclusive Look at Urban Decay's 'Oz' Palette Mood Board », beauty news, sur elle.com, Elle,
  13. « La collab cool de la rentrée : Urban Decay X Pulp Fiction », beauté, sur leparisien.fr, Le Parisien,

Liens externes

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